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Nature profonde et libre arbitre



Les animaux font partie du règne animal, leur conception de la vie est différente de celle des humains.Nous avons tendance à faire de l’anthropomorphisme (Tendance à attribuer aux animaux et aux choses des réactions humaines) et cela peut perturber l’animal dans ce qu’il est (sa nature profonde), ses besoins instinctifs et naturels. L’homme, son (sa) gardien(ne) veut « bien faire », « faire au mieux » mais parfois « il s’y prend mal » car il fait trop ou pas assez. Par trop d’empathie, pour soigner ses propres blessures, ses manques, ses « désirs » (...) ou tout simplement par manque de connaissances.


Nous les appelons parfois « mon bébé », « mon fils », « mon ange » et cela veut en dire long sur notre façon de les considérer et la place qu’ils prennent dans notre coeur. Parfois nous tentons (voulons) changer leur comportement naturel qui ne semble pas approprié à notre vie, nos croyances : Notre chat qui nous ramène ses petites proies sur le paillasson tous les matins, notre chien qui part comme une bombe à la poursuite du chevreuil en pleine balade, notre cheval qui est un peu trop joyeux et brusque lorsqu’il vient à notre rencontre… Créer un équilibre entre notre « identité d’humain » et le monde animal dont, avouons- nous-le, est un besoin fondamental mais souvent enfouis, de garder et de vivre au contact de la nature et de tous ses habitants. Le tourbillon de la vie dont nous faisons partie.


Beaucoup d’animaux (domestique et élevage) doivent s’adapter à nos « us et coutumes », à notre train de vie, nos demandes, … créant parfois des « déséquilibres » de tous ordres (physique, comportementale, …). Il arrive parfois, pour ne pas dire souvent, que l’animal ne « réponde pas favorablement nos requêtes ». Dans ma pratique, aussi bien en kinésiologie qu’en communication intuitive je rencontre cette « problématique » qui me semble au final n’être qu’une incompréhension inter espèce. Nous devons respecter et surtout entendre cela. Pour plein de raisons qui leur sont propres ils ne peuvent pas toujours répondre à nos demandes :

- Par une incapacité physique liée à sa morphologie, un souci de santé, un handicap, …

- Par une incapacité mentale et/ou émotionnelle, tout comme nous ils ont leurs limites de compréhension, leurs limites de tolérance.

- Ils n’ont pas les mêmes besoins fondamentaux que nous et ne ils voient pas forcément l’utilité de faire ce qu’on leur demande ou cela va à l’encontre de leur instinct de survie.


Que ce soit en tant que gardien(ne) où en tant que thérapeute du bien-être, la volonté de « vouloir sauver » est tenace mais malheureusement long terme elle n’est pas constructive. Se dire ou s’entendre dire que « notre travail, nos actions, n’ont pas fonctionnés »peut être frustrant, décevant, démoralisant, … En faites il faut garder à l’esprit que « cela ne dépend pas de notre volonté, de notre capacité ». c’est le libre arbitre et il faut le respecter et l’accepter. C’est le choix de l’animal à prendre ou non l’aide, l’accompagnement que nous lui proposons. « Nous proposons, ils disposent ». Parfois nus ne disposons pas des capacités appropriées, nous ne possédons pas tous les mêmes « outils », les mêmes énergies pour les accompagner, car c’est bien d’accompagnement que nous parlons.


Si nous travaillons avec notre coeur, avec bienveillance, avec écoute, dans le respect de l’individu, tout est juste quel que soit le choix du receveur, c’est SON choix, SA volonté.

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