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Comment faire la part des choses sur la kinésiologie?

Ces derniers jours j’ai encore entendu parler ou lu que la kinésiologie était une secte...

Cela ne me met pas en colère mais me désole. Des tensions entre adeptes de différentes “médecines/techniques” apparaissent.


Comment faire la part des choses? Je dirais et cela n’engage que moi, (j’emploierais le “je” dans cet article car je ne parle qu’en mon nom) que c’est par méconnaissance qu’il y a polémique.


La kinésiologie n’est pas dangereuse, c’est la non-connaissance de sa pratique qui engendre un comportement dangereux. Les clients peuvent demander à un kinésiologue ses diplômes, son assurance, lire les commentaires, se renseigner sur les différentes techniques utilisées ... Pour les futurs élèves, cette technique doit être enseignée par des professionnels, ayant des diplômes, ils doivent se renseigner sur le centre de formation, les enseignants, les ateliers et pratiques enseignées.


Il est vrai qu’il y a de quoi se perdre avec toutes ces “pratiques/technique/médecines”, qui ne sont pas nouvelles puisqu’elles existent ou font appelle à une pratique ancestrale, il suffit juste de se renseigner. Allopathie, naturopathie, shiatsu, reiki, phytothérapie, EFT, (...).

Ce qu’il ne faut pas perdre de vue c’est qu’il n’y a qu’une seule personne qui peut faire un diagnostic c’est le médecin. Certaines “disciplines” peuvent faire un bilan et certaines ne peuvent en aucun cas vous délivrer un traitement, tel que le kinésiologue. Si celui-ci possède plusieurs “casquettes”, par exemple naturopathe, une fois sa séance de kinésiologie terminée, il peut éventuellement vous faire une séance en tant que naturopathe et de là, vous conseiller des plantes mais seulement en tant que naturopathe pas kinésiologue.


Récemment un article parut dans un magazine mettait en garde contre la kinésiologie car celle-ci était cause de divorce, maltraitance sur enfant, ... Si en sortant d’une séance de kinésiologie une personne décide de mettre un terme à une relation ce n’est pas le kinésiologue qui le lui a suggéré mais peut-être que pendant la séance cette personne s’est vue mettre (elle-même) de l’ordre dans ses idées, son avancement, sa perspective de vie?!


Un kinésiologue se doit de rester neutre, sans jugement, ne donnera jamais son avis, n’influencera pas une personne dans ses choix qui restent SES propres choix.


Peut-on qualifier la kinésiologie de “médecine douce”? Pour ma part je dirais que c’est une technique et non une “médecine”, terme que nous n’avons pas le droit d’employer comme le mot “patient”, “soigner”, et tout termes se rapportant à la médecine en général. Cette technique peut-être douce mais parfois les émotions sont très fortes et peuvent “brasser” la personne quelque temps. C’est une technique non invasive et non médicamenteuse, elle ne se substitue pas à un diagnostic médical, elle est là pour complémenter, accompagner.


Voilà je souhaitais vous faire part de mon ressenti au sujet de mon métier. La vigilance est de rigueur mais il est parfois bon de se faire soi-même sa propre opinion, de rencontrer et discuter avec un kinésiologue et de demander une séance pour mieux comprendre ce qu’est mon travail. Je suis ouverte à la discussion.


© Christelle Guillot - Kinésiologue - Mars 2019



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